jeudi 5 octobre 2017 par Jeune Afrique

Le général Philippe Mangou, ex-chef d'état-major des armées ivoiriennes lors de la crise post-électorale, s'est exprimé mardi devant la CPI au sujet des munitions entreposées à la présidence et de l'armement dont disposaient le Cecos et la Garde républicaine.

Au septième jour de son témoignage à la Cour pénale internationale (CPI), dans le procès de Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé, alors qu'il était face à Me Emmanuel Altit, avocat de la défense, ce mardi 3 septembre 2017, le général Philippe Mangou, ex-chef d'état-major des armées ivoiriennes est revenu sur l'armement parallèle du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos, resté loyal à Gbagbo lors de la crise post-électorale) et de Bruno Dogbo Blé, commandant de la Garde républicaine, alors que l'armée régulière manquait de munitions. Il est aussi revenu sur les consignes opérationnelles de Gbagbo, ainsi que l'organisation de l'armée. ... suite de l'article sur Jeune Afrique