vendredi 6 octobre 2017 par Jeune Afrique

De nouveaux documents publiés par Mediapart semblent révéler que le transfert à La Haye de l'ancien président ivoirien est le fruit de collusions politiques entre le procureur de la CPI et des diplomates français et onusiens. Joseph Bemba, spécialiste du droit international, nous livre son analyse de ce rebondissement.

Alors que depuis un an et demi Laurent Gbagbo doit répondre de crimes de guerre et crimes contre l'humanité devant les juges de la Cour pénale internationale (CPI), Mediapart publie une série de documents sur les conditions de l'arrestation, le 11 avril 2011, et du transfert de l'ancien président ivoirien à La Haye.

Le site d'information français dénonce notamment des collusions entre le procureur de l'institution de l'époque, Luis Moreno-Ocampo, des diplomates français et onusiens et Alassane Ouattara. Une affaire qui pourrait ternir l'image d'une CPI déjà sous le feu des critiques en Afrique ... suite de l'article sur Jeune Afrique