mercredi 11 octobre 2017 par Fraternité Matin

En Côte d'Ivoire, les femmes représentent près de la moitié de la population dont une majorité de jeunes filles.

Dans le cadre de la commémoration, ce 11 octobre 2017, de la Journée internationale de la fille, la présidente de la Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire (Cndhci), dans un communiqué, a invité l'Etat à mettre en place des politiques pour l'amélioration des conditions des filles et pour faciliter leur autonomisation. Ci-dessous l'intégralité de la déclaration de la Commission.

Déclaration
Les Nations Unies ont décrété le 11 octobre de chaque année, Journée Internationale de la fille.
Cette célébration vise à mettre en lumière les besoins spécifiques des filles et à répondre aux défis auxquels elles font face au quotidien. Le thème dédié à cette année est : l'autonomisation des filles et l'exercice de leurs droits fondamentaux.
En Côte d'Ivoire, les femmes représentent près de la moitié de la population dont une majorité de jeunes filles. Et pourtant ces filles sont confrontées à de nombreux problèmes. Leur épanouissement et leur autonomisation sont entravés par des obstacles de nature sociale, économique et politique.
Ces obstacles se résument :
aux violences de toutes sortes dont sont l'objet les filles, notamment les violences sexuelles telles que les viols, les mutilations génitales, les maltraitances de toutes sortes ;

au taux de déscolarisation élevé au niveau des cycles primaire et secondaire lié aux redoublements et aux abandons dus aux grossesses, aux mariages forcés ;

à l'utilisation des filles comme travailleuses domestiques (plus de 400 000) qui subissent souvent, à leur lieu de service, des violences verbales, morales, physiques et la plupart du temps dans le silence ; ... suite de l'article sur Fraternité Matin