vendredi 13 octobre 2017 par Jeune Afrique

Juriste français, spécialiste de la justice internationale et notamment connu pour être l'avocat de Julian Assange, Juan Branco analyse les récentes révélations sur la CPI. Pour lui, elles ne sont pas si étonnantes : elles sont en cohérence avec les fondements de l'institution.

Juan Branco est l'auteur de L'Ordre et le Monde : critique de la Cour pénale international, paru chez Fayard (Paris) en 2016, et d'une thèse sur l'organisation internationale. Juriste, avocat de Julian Assange, il a été candidat aux dernières élections législatives françaises avec la formation de gauche la France Insoumise. Il revient ici sur les dernières révélations concernant la Cour pénale internationale (CPI).

Avez-vous été étonné par les révélation publiées sur Médiapart concernant le procureur général de la CPI, Luis Moreno Ocampo et les soupçons de collusion entre la France et la CPI concernant le transfert de Laurent Gbagbo à La Haye ?

Depuis le début, l'affaire de Laurent Gbagbo a été considérée comme une illustration assez claire des errements de la CPI et du problème structurel qu'elle connaît. Et depuis un certain temps, on savait que Luis Moreno Ocampo jouait avec les lignes rouges. ... suite de l'article sur Jeune Afrique