mardi 17 octobre 2017 par Abidjan.net

Aujourd'hui, à Abidjan, on entend que du tapage. Notre culture a été perdue. Depuis la fin de la crise, dans tous les maquis, on entend que du coupé-décalé, DJ Arafat et compagnie. Autour d'une bière, les gens écoutent de la musique pour s'abrutir et oublier leurs problèmes. Les Ivoiriens ont oublié que l'art était là pour rendre intelligent , tels sont les propos tenus par l'artiste ivoirienne Dobet Gnahoré.lors d'une interview dans Jeune Afrique.

Sur les réseaux sociaux c'est le choc. Les internautes et surtout fans d'artistes coupé-décalé ont affiché leur indignation pour des propos jugés trop durs.

Quelques jours plus tard, certainement pour ne pas donner davantage de grain à moudre à ses détracteurs, la fille de Dobet Gnahoré a décidé de s'expliquer sur ses propos tout en présentant ses plates excuses : Je tiens à m'excuser si mon interview dans Jeune Afrique a été mal interprétée ou a choqué beaucoup de personnes! Le but de mon message n'était pas de dénigrer le coupé décalé, mais de valoriser la diversité de notre culture ivoirienne à travers le monde et d'expliquer que la musique Ivoirienne ne se limite pas seulement à cette musique. Dans mon interview je voulais aussi mettre l'accent sur l'impact que peuvent avoir certains textes grossiers sur notre jeunesse, et dénoncer aussi l'utilisation vulgaire de l'image des femmes dans certains clips. Le coupé décalé est un mouvement que je soutiens, les frères et s?urs qui font du coupé décalé font l'honneur de notre pays. Ils ont créé un grand mouvement qui est suivi par toute la jeunesse.

Atapointe