Abidjan - Les enfants qui aident souvent leurs parents au champ ne sont pas des victimes de traite et d'exploitation, et une nette distinction doit être faite entre ces deux catégories d'enfants, estiment des Premières dames d'Afrique de l'Ouest et du Sahel, qui ont pris part du mardi au mercredi, à Abidjan, à une Conférence internationale sur la lutte contre la traite et l'exploitation des enfants et l'autonomisation de la femme.
Il faut absolument éviter les amalgames et faire la distinction entre, d'une part, les enfants de nos paysans qui les rejoignent quelquefois après l'école et effectuent à leur côté des travaux légers, et d'autre part, les enfants qui sont victimes de traite et d'exploitation, et qui sont privés de leurs droits fondamentaux , a plaidé l'Ivoirienne Dominique Ouattara, à l'ouverture de ces assises.
Si nous voulons que nos parents paysans nous accompagnent dans notre démarche pour éradiquer le travail des enfants dans nos plantations, il faut que l'on évite de présenter leurs enfants qui effectuent de temps à autre des travaux socialisants, comme des victimes de traite et d'exploitation , a-t-elle ajouté, souhaitant que les différentes enquêtes sur le sujet tiennent compte de cette réalité.
Les Premières dames Fatoumata Bah Barrow de la Gambie, Rebecca Naa Okaikor Akufo-Addo du Ghana, Sika Kaboré du Burkina, Mariem Mint Ahmed dite Tekbir de la Mauritanie, Lala malika Issoufou du Niger, Marième Sall du Sénégal, Sia Nyama Koroma de la Sierra Leonne, Aminata Maïga Kéïta du Mali ont participé à cette Conférence.
Dans une déclaration commune qu'elles ont conjointement signée au terme des travaux, elles se sont engagées à exhorter les parties prenantes à prendre en compte le travail léger et socialisant des enfants .
Cela ne doit en aucun cas être considéré comme travail des enfants , souligne cette déclaration, lu par la Malienne Aminata Maïga Kéïta.
Les Premières dames du Togo, la Guinée, le Nigéria, le Tchad, la Guinée Bissau, le Bénin, y étaient également représentées.
Les participantes sont exprimé leur ferme volonté à soutenir les efforts déployés par les gouvernements de (leurs) respectifs pour éliminer la traite, l'exploitation, le travail des enfants, notamment dans ses pires formes et toutes les formes de violences faites aux enfants .
Selon l'Organisation internationale du travail, plus de 152 millions d'enfants et adolescents de 5 à 17 ans sont astreints au travail à travers le monde, près de la moitié de ceux-ci, soit 73 millions, accomplissent des travaux dangereux. Près de la moitié du travail des enfants (72 millions) se trouve en Afrique, souligne cette organisation.
tm
Nombre d'actualités par année
2007 : 304952008 : 26198
2009 : 17061
2010 : 30346
2011 : 34407
2012 : 24425
2013 : 27638
2014 : 23301
2015 : 26814
2016 : 21918
2017 : 20980
2018 : 20476
2019 : 16435
2020 : 17766
2021 : 16349
2022 : 13959
2023 : 10129
Nombre d'actualités par année pour le journal AIP
2010 : 12011 : 1378
2012 : 2344
2013 : 6111
2014 : 7800
2015 : 10170
2016 : 5643
2017 : 7153
2018 : 8127
2019 : 6064
2020 : 8376
2021 : 8823
2022 : 6677
2023 : 2943