jeudi 19 octobre 2017 par Pôle Afrique

Etre un rempart contre la maltraitance des enfants et de la femme, les premières dames de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel prennent l'engagement. Après deux jours de réflexion (les 17 et 18 octobre) dans le cadre de la Conférence des premières Dames de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel , les épouses des chefs d'Etat de cette partie du continent ont signé ce mercredi 18 octobre à Abidjan, une union sacrée contre ces fléaux.

C'est une véritable guerre qui est ouvertement déclarée. A l'initiative de Dominique Ouattara la première dame de Côte d'Ivoire, ces mardi 17 et mercredi 18 octobre, les épouses des chefs d'Etat des 17 pays de la sous-région ouest africaine et du Sahel, ont pris des engagements fermes allant tous dans le sens de la protection des enfants, l'autonomisation des femmes et le dividende démographique.

Dans leur viseur, se trouvent la traite transfrontalière, l'exploitation et le travail des enfants notamment dans ses pires formes et toutes les formes de violences faites aux enfants, l'autonomisation des femmes et l'amélioration des conditions de vie des familles vulnérables dans cette zone du continent africain, comme on peut le lire dans la déclaration commune qui a sanctionné cette rencontre de haut niveau.

Dans l'application, ces engagements consisteront entre autres à soutenir l'établissement et/ou la révision des listes des travaux et des produits dangereux interdits aux enfants et de travaux légers autorisés aux enfants, soutenir la prise en compte par toutes les parties prenantes dans l'ordonnancement juridique de ces Etats et au plan international, du concept de travail léger socialisant de l'enfant qui ne peut être considéré négativement comme travail des enfants en ce qu'il ne porte nullement atteinte à leur santé, leur sécurité et leur assiduité scolaire. Les chefs traditionnels, religieux et autres leaders d'opinion auront à promouvoir un changement de comportement qui garantit la meilleure protection des enfants au niveau national et communautaire, contribuer à l'autonomisation des femmes à travers un plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour faciliter l'accès au programme de protection sociale et la mobilisation de ressources auprès des organisations internationales et du secteur privé. Et ce, pour le financement d'activités génératrices de revenus . La déclaration commune mentionne toutes les actions à mener..

Déjà, individuellement, les Premières Dames ont toutes signifié qu'elles ?uvrent contre ces fléaux au niveau de leur pays à l'image de Dominique Ouattara qui, en Côte d'Ivoire, en plus de son ONG Children of Africa , coordonne le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants (CNS) ainsi que le Fonds d'appui d'aide aux femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI). Elles se sont convaincues que c'est dans l'union qu'elles pourront réduire au maximum voire éradiquer de la sous-région ouest africaine et du sahel ces fléaux. Aussi Dominique Ouattara et ses s?urs ont-elles décidé de mutualiser leurs efforts. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023