mercredi 1 novembre 2017 par Treichville Notre Cité

Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre, Ministre du Budget et du Portefeuille de l'Etat, a officiellement lancé, à Marcory le vendredi 27 octobre 2017, les travaux d'élargissement et de renforcement du boulevard de Marseille, un des axes stratégiques de la ville d'Abidjan, qui part de Treichville à Marcory. Devant la foule composée de deux tiers de Treichvillois, le Premier Ministre a salué de façon spéciale le représentant du Ministre François Albert Amichia, en l'occurrence Ahissi Jérôme et les populations de la Cité n'zassa pour leur présence massive. Je voudrais saluer toutes les populations de Marcory, Koumassi et Port-Bouët qui sont sorties massivement pour cette cérémonie, particulièrement celle venue de Treichville et le représentant du Maire Amichia. Le boulevard de Marseille est une voie stratégique à Abidjan. Il constitue avec les boulevards Valéry Giscard d'Estaing et du port, des voies structurantes du réseau routier des communes au Sud d'Abidjan. Les travaux sur le boulevard de Marseille vont contribuer à décongestionner, non seulement, le trafic à Abidjan, mais aussi, à au développement du potentiel économique de cette ville. Vitrine économique de la Côte d'Ivoire Abidjan concentre le quart de la population nationale et plus de 60% des emplois formels du pays. Cette ville contribue au même pourcentage à son produit intérieur brut. Le coût de l'aménagement dudit boulevard sur une longueur totale de 13,4 km est évalué à 50,6 milliards FCFA TTC, a dit Amadou Gon Coulibaly. Qui a précisé, que les travaux sont cofinancés par la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) et l'Etat ivoirien. Le boulevard de Marseille sera aménagé en 2x2 voies, depuis le pont Félix Houphouët-Boigny jusqu'au boulevard Valery Giscard D'Estaing, en passant par le carrefour Nouvelle Pergola. Les travaux qui dureront 18 mois, devraient permettre, entre autres, de désengorger le boulevard VGE (long de 8 km et large de 100 m, le plus grand d'Abidjan) de réduire et le temps de parcours sur l'axe concerné d'au moins 60%, et le nombre d'accident de circulation de 30%, et le coût d'exploitation des véhicules de 50%.

Mauryth Gbané