jeudi 2 novembre 2017 par LInfodrome

L'ancien leader membre du Rassemblement des Houphouëtistes (Rhdp) Anaky Kobena, Père-fondateur du Mouvement des forces d'Avenir (Mfa), a livré d'importantes confidences à l'issue de sa visite, le vendredi 27 octobre dernier à l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, à la Haye.

On l'attendait, comme la plupart de ses prédécesseurs à la Haye, pour livrer à la presse les confidences de sa visite à l'ex-président, Laurent Gbagbo, détenu au pénitencier de Schewenigen. Mais, le fondateur du Mouvement des Forces d'Avenir (Mfa) a procédé autrement. Anaky Kobena a préféré donner la primeur de cette visite à des confrères proches de l'ancien chef de l'Etat.

Dans un entretien au quotidien ?'Le Temps'', l'ancien ministre des Transports dévoile une bonne partie de ses heures passées avec Laurent Gbagbo dans sa cellule de la Cour pénale internationale (Cpi). Même s'il se réserve d'évoquer le tiers du temps de leur entretien qu'il dit avoir porté sur des sujets dont ni son hôte, ni lui ne peuvent s'ouvrir à qui que ce soit.

Anaky Kobena, qui parle de retrouvailles entre deux vieux ?'copains'' engagés dans l'action politique depuis leurs adolescences pour la démocratie, le développement et le bien-être de leur pays, souligne avoir évoqué, dans leurs échanges, la libération de Laurent Gbagbo avec le concerné lui-même. Nous avons évoqué le sujet de la libération, car quelqu'en soit la voie, car vous savez bien que la pensée de tout prisonnier est en permanence habitée par la libération. Nous avons échangé longuement et analysé ce sujet . A propos, l'ancien compagnon de lutte de Laurent Gbagbo indique que son cas, aucun problème ne s'oppose à sa mise en liberté au regard du droit. Même la Division des Droits de l'Homme de l'Onu, révèle le docteur en Science politique, juge la détention de l'ex-président ivoirien désormais inique sur la base des craintes formulées quant aux réactions que l'annonce de sa libération pourraient déclencher . Le père-fondateur du Mfa craint, du reste, que dans le cas de l'ancien dirigeant ivoirien, l'on ne se retrouve dans un schéma de détention à vie sinon à une condition d'otage qui ne dit pas son nom . ... suite de l'article sur LInfodrome