vendredi 3 novembre 2017 par Jeune Afrique

Si elles se font peu à peu une place dans un monde essentiellement masculin, leur ascension ressemble bien souvent à un parcours du combattant. Jeune Afrique braque les projecteurs sur ces fortes personnalités qui tentent de faire bouger les lignes.

La scène se passe à Abuja, en septembre. Des parlementaires venus de toute l'Afrique de l'Ouest participent à un séminaire. La rencontre suit son cours quand un imam prend la parole et s'emporte. Si l'extrémisme religieux s'est autant répandu, c'est d'abord parce que les femmes ont décidé de faire de la politique.

Bouche bée, la grande majorité de l'assistance n'en revient pas. D'autres, plus silencieux, semblent acquiescer. Tout un symbole. Car dans la sous-région, si la place de la femme dans la sphère politique s'est considérablement améliorée ces dix dernières années, les progrès à réaliser restent immenses. La présidente sortante du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, demeure une exception.

9 ministères sur 36 occupés par des femmes

La Côte d'Ivoire ne déroge pas à la règle. La nomination d'Henriette Dagri Diabaté à la tête du Rassemblement des républicains (RDR) est un peu l'arbre qui cache la forêt, tant les femmes sont encore rares à ces postes à hautes responsabilités. ... suite de l'article sur Jeune Afrique