mardi 7 novembre 2017 par RFI

La Cour pénale internationale a entendu ce mardi matin le général à la retraite Firmin Detoh Letho, dans le cadre du procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité visant l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Après le général Philippe Mangou, c'est le deuxième haut cadre de l'armée à venir témoigner de son action au moment de la crise post-électorale de 2010-2011. Le général Detoh Letoh n'a pas pu faire le déplacement à La Haye. C'est donc à travers une vidéo conférence que cet ancien responsable apporte son témoignage à la Cour.
Lors des élections, les forces terrestres sont réquisitionnées. Leur but, précise Detoh Letoh, est de protéger le déroulement du scrutin. Mais que s'est-il passé exactement après ? Qui donnait des ordres lors des moments forts de la crise post-électorale ?

Detoh Letoh n'hésite pas à lister les personnalités en poste au sein des forces de sécurité. Nommé le 22 janvier 2011, au rang de chef d'état-major adjoint des armées, il commande les opérations militaires sur la capitale. Abidjan est divisée en six zones. Au fil des jours, la tension monte, notamment à Abobo. A chaque événement, se souvient Detoh Letoh, l'ensemble des hauts gradés rendaient compte de la situation sur le terrain lors de réunions avec Laurent Gbagbo.

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