mercredi 8 novembre 2017 par AIP

Un séminaire institutionnel portant sur la promotion et la coordination des indications géographiques en Côte d'Ivoire s'est ouvert mercredi au Centre Suisse de Recherche Scientifique (CSRS) sis à Adiopodoumé, dans la commune de Yopougon, à Abidjan.

A l'ouverture du séminaire , Dr Dao Daouda, représentant le directeur du CSRS, a souligné que les indicateurs géographiques (IG), qui permettent d'indiquer l'origine du produit et de parler de la spécificité de ce lieu géographique et de ce produit, constituent l'occasion de garder intact le savoir et la connaissance du terroir.

Les IG permettent donc de donner de la valeur à ces produits, fournissant aux producteurs une chance unique de définir eux-mêmes les normes de production liées dans la plupart des cas à l'usage de tradition anciennes et/ou locales, l'origine étant, selon des études de marché le premier critère d'appréciation de la qualité d'un produit.

Le terroir représente en effet, selon les organisateurs du séminaire, les interactions multiples, au sein d'un espace géographique défini entre les acteurs locaux au fil des temps ayant généré des savoirs propres et engendrant une qualité spécifique liée à l'origine.

Soutenu par la FAO , ce séminaire qui prend fin jeudi, présente les différentes étapes du cercle vertueux de qualité liée à l'origine, et permettra de partager la vision et l'expérience de la FAO sur l'IG en tant qu'outil de développement rural durable.

La problématique de "la protection sur le plan international : le système et autre moyens de protection", sera aussi abordée comme thème au cours du séminaire qui planchera également sur l'enregistrement et la protection des IG au sein de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), le potentiel des indicateurs géographiques en Côte d'Ivoire et leur stratégie de développement.

Les cas des attiéké de Grand-Lahou et de Dabou seront évoqués au cours de ses assises qui regroupent chercheurs, représentants d'organismes internationaux, responsables d'associations de consommateurs, productrices d'attiéké, microfinances et planteurs de manioc.

Dans le cadre du projet de valorisation du rôle des femmes dans le fonctionnement des chaînes de valeurs, la FAO , en partenariat avec avec le CSRS conduira plusieurs travaux lancés sur les attiéké des zones lagunaires, a-t-on appris.


akn/fmo