samedi 11 novembre 2017 par LInfodrome

La crise qui secoue le Mfa a connu un autre couac, ce vendredi 10 novembre 2017 au tribunal d'Abidjan où les deux camps devaient se retrouver.

Le samedi 28 octobre dernier, les frondeur à Anzoumana Moutayé, qui conteste sa présidence à la tête du Mouvement des forces d'Avenir (Mfa) avaient prévu organiser un congrès afin pour tourner définitivement la pade de l'ex-ministre des Petites et moyennes entreprises. Ce, en désignant un président à sa succession. Mais, ce grand rendez-vous a finalement avorté à 24h de l'échéance prévue. Le mis en cause ayant saisi la justice et obtenu une décision d'interdiction de ce congrès.

A la guerre comme à la guerre, le camp Ouattara Siaka ? du nom du président intérimaire désignés par les frondeurs - a fait appel de ladite décision au motif que le droit n'avait pas été dit. Mais, coup de théâtre au tribunal d'Abidjan. L'audience de cet appel prévue pour ce vendredi 10 novembre 2017 n'aura pas eu lieu. Selon une source proche de l'ex-ministre des Pme, ses avocats ont été surpris de constater que ses adversaires ont retiré leur appel.

Dans un entretien téléphonique que l'un des cadres du camp Siaka nous a accordé, ce dernier a réaffirmé la légalité et la légitimité dont jouit le groupe occupant encore le siège du Mfa jusqu'à la crise. Il souligne que leurs avocats sont fondés pour se présenter devant les tribunaux et défendre leurs intérêts. Ce qui est en voie de se faire. Nous sommes sereins, et nous irons jusqu'au bout pour monter que c'est nous qui avons la légalité et la légitimité de notre côté, car la décision du bureau politique qui a suspendu Moutayé n'a pas encore été cassée , soutient notre interlocuteur. ... suite de l'article sur LInfodrome