vendredi 17 novembre 2017 par Notre Voie

Le projet d'appui aux infrastructures agricoles de l'Indenie-Djuablin (Paia-id), dans le cadre de ses activités, a organisé du 8 au 10 novembre dernier dans un hôtel d'Adzopé, un atelier d'appropriation de l'approche genre et développement au profit de l'équipe de coordination du projet et des partenaires d'exécution. Au total, ils étaient au nombre de 26 personnes à prendre part à ce stage. Comprendre la notion du genre, approfondir les connaissances sur le genre, s'approprier le concept de l'approche genre et développement ont été, en effet, les principaux points du séminaire.
Selon Kouassi Loukou Dominique, expert en genre et développement, pour bon nombre de personnes, la notion de genre se résume en la différence de sexe entre femme et homme. Or, a-t-il relevé, le genre dans le contexte actuel se décline en rôles et responsabilités des femmes et des hommes dans la société. Voilà pourquoi, si l'on en croit l'expert, il faut renforcer l'accès des femmes aux facteurs de production prioritaires et accroître leur participation dans les processus de décision de développement.
Analysant l'approche femme et développement, Amon Dongo, coordonnateur de la coalition de la société civile, a fait savoir que les femmes contribuent à au moins 50% de la production et de la reproduction mondiale. Alors, leur exclusion du processus de développement ne se justifie pas. Il faut promouvoir leur participation et des projets qui les intègrent. Les inégalités dans les rapports de force entre les hommes et les femmes empêchent un développement équitable et une participation active de ces dernières, a-t-il conclu.
Quant au formateur Doumbia Yacouba, par ailleurs directeur de cabinet-adjoint du ministre de la Femme, de la Protection de l'enfant et de la Solidarité, il a présenté les 4 outils d'intégration du genre et développement. Notamment, le profil des activités, le profil d'accès et de contrôle, le profil sociopolitique des femmes et l'appréciation des besoins pratiques et les intérêts stratégiques.
Au nom des participants, Guigba Olivier, agent de l'Anader, s'est réjoui d'avoir beaucoup appris pendant cet atelier.
Dans la même veine, Véronique Zahui, épouse Ehouli, coordonnatrice du Paia-id, a remercié les stagiaires pour l'intérêt et le dévouement dont ils ont fait preuve pendant la formation.

Jean GOUDALé