C'était toujours l'incertitude jeudi soir 16 novembre, pas d'annonce d'accord au Zimbabwe, malgré des heures de discussions depuis l'arrivée mercredi soir de deux émissaires sud-africains, deux ministères envoyés par Jacob Zuma. L'Union africaine a confié le dossier à la SADC, l'organisation sous-régionale d'Afrique australe, qui promet un sommet extraordinaire, mais sans préciser de date. Tout semble donc se jouer à Harare à la présidence où se déroulent ces négociations.
Rien n'a filtré, rien à part quelques clichés qui agitent les réseaux sociaux, un Robert Mugabe tout sourire qui serre la main de son chef d'état-major le général Constantino Chiwenga.
Des négociations sous l'égide des deux émissaires envoyés par le président sud-africain, Jacob Zuma. Ces négociations sont somme toute difficiles, car la SADC, comme l'Union africaine, demande un retour à l'ordre constitutionnel. Or ce serait synonyme du maintien du président Mugabe ou à défaut, de sa démission au profit d'un vice-président qui à l'heure actuelle ne pourrait pas être son rival et ancien compagnon d'armes. Emerson Mnangagwa a été démis de ses fonctions, et c'est d'ailleurs le point de départ de cette crise ... suite de l'article sur RFI