samedi 18 novembre 2017 par AIP

Abidjan - Le président de l'ONG UNICO, Nicolas Vako a, au cours d'une conférence de presse qu'il a animée jeudi, à Abidjan Cocody Deux-Plateaux, lancé un cri de c?ur en faveur des LGBT (Lesbienne, gay, bisexuel, transsexuel) afin qu'elles puissent jouir comme toutes les autres personnes à leur droit à la santé.

Partant du constat selon lequel, la marginalisation de ces populations cibles par la société fait grimper le taux de prévalence du VIH SIDA à environ 39 % contre 3,7% de manière générale, Nicolas Vako a expliqué que, ces populations, isolées, rejetés, lapidées, souvent exclues de leur domicile sont dans l'obligation de se livrer à la profession du sexe qui augmente de manière considérable les risques de contamination au VIH SIDA.

Il a déploré l'attitude du personnel soignant qui n'est pas formé ou même qui n'accepte pas de prodiguer des soins aux LGBT ou aux UD (Usagers de drogue).

On ne devient pas homosexuel, on nait homosexuel, témoigne celui qu'on appelle Grand-mère dans le milieu, président de l'ONG anonyme qui estime que tant que la marginalisation persistera, le taux de prévalence du SIDA chez ASH (homme ayant sexe avec des hommes ) sera de plus en plus élevé.

S'appuyant sur des vidéos dans lesquelles plusieurs victimes ont témoigné de leur marginalisation, M. Vako a lancé un appel afin que le regard sur ces populations cible change. Il a annoncé pour bientôt, une grande conférence internationale africaine sur la lutte contre le SIDA et la sortie, le premier décembre d'un bulletin de liaison.

akn/fmo