vendredi 24 novembre 2017 par Pôle Afrique

C'est presqu'un mutisme. Dans le débat qui a cours sur l'immigration clandestine, les jeunesses de partis politiques sont peu en vue. JPDCI Urbaine et Rurale, JUDPCI, RJR, JFPI et bien d'autres structures de jeunesses de ces principales formations politiques qui animent le jeu politique en Côte d'Ivoire sont peu bavardes sur la question. Un fait qui ne manque pas d'intriguer.

C'est le propre des politiciens. C'est seulement ce qui peut les emmener au pouvoir d'Etat qui les intéressent. Les réels soucis de la population ne les préoccupent pas, sinon on les auraient vu et entendu annoncer ou faire des manifestations comme ils en ont l'habitude quand il s'agit de faits politiques , fait remarquer à Polefarique.info Armand D. un jeune informaticien.

En Côte d'Ivoire il n'y a pas de politiciens qui luttent vraiment pour le bien-être de la population. Sinon qu'est-ce qui explique ce silence de leur part face aux traitements inhumains qui se font sur leurs compatriotes en Libye. Tout le monde en parle sauf eux et surtout leurs jeunesses. C'est à croire que le problème des immigrants qui sont pourtant des jeunes, ne les préoccupent pas , se désole Huberson Tapé commerçant dans la commune d'Adjamé à Abidjan.

Il y a quelques jours, une vidéo révélait une scène de vente aux enchères de jeunes immigrants de race noire en Libye. Selon le film, il s'agit d'un commerce d'esclaves beaucoup pratiqué dernièrement dans ce pays. Un fait qui vient en rajouter aux traitements inhumains que subissent déjà les milliers de jeunes qui vont à l'aventure à la recherche de l'el dorado. C'est aussi un fait qui continue de faire des soulèvements et de vives réactions dans tous les pays du monde entier. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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