jeudi 30 novembre 2017 par Jeune Afrique

Difficile de dire si les terribles images de migrants subsahariens vendus comme esclaves en Libye auront fait office d'électrochoc pour les dirigeants africains et européens. Elles auront eu néanmoins pour conséquence immédiate de placer le sujet au c?ur des discussions lors de l'ouverture du sommet UA-UE qui se tient ces 29 et 30 novembre à Abidjan.

La Côte d'Ivoire étant le pays hôte, c'est à son président Alassane Dramane Ouattara (ADO) qu'est revenu l'honneur de prononcer le discours d'introduction, mercredi 29 novembre. ADO a ainsi appelé l'Union africaine et l'Union européenne à mettre fin aux traitements inhumains en Libye . Il a dénoncé une situation totalement inacceptable qui nous rappelle les pires heures de l'histoire de l'humanité , appelant Africains et Européens à intensifier les efforts pour démanteler les réseaux de passeurs .

Condamnation unanimes

Tous les pays ont le droit et l'obligation de gérer leurs frontières dans le respect des conventions internationales et des droits des migrants , a pour sa part déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU. Invité aussi à s'exprimer, le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang, a de son côté appelé à l'ouverture d'une enquête internationale pour crime contre l'humanité . ... suite de l'article sur Jeune Afrique