mercredi 3 janvier 2018 par Pôle Afrique

La Compagnie Ivoirienne pour le Développement des Textiles (CIDT) apporte son appui à l'Etat dans la réhabilitation des pistes cotonnières qui n'en demeurent pas moins des axes de communication entre des localités productrices de denrées alimentaires.

987 Km de route non bitumée ont été reprofilés par la Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles (CIDT) pour le plus grand bonheur des bénéficiaires que sont les producteurs agricoles du bassin cotonnier affilié à la CIDT. Mettant en ?uvre un pan du cahier de charges dans sa partie responsabilité sociétale, l'ex-société publique, aujourd'hui propriété du géant Koné Daouda Soupkafolo, la CIDT s'est acquittée de son devoir.

Les régions concernées par ces travaux sont celles du Bélier, de Gbêkè, du Béré, du Worodougou, du Haut Sassandra et de la Marahoué. Ils ont consisté à rendre praticable le réseau de routes, par des interventions ponctuelles prioritaires et un aménagement progressif : Ouverture de voies, traitement des bourbiers, des nids de poule, amélioration de la chaussée de roulement sur un total de 987 km.

Nabéténin KONE, producteur de Coton dans la région de Mankono fait savoir à PôleAfrique.info que Cela fait 15 ans que nous n'avons pas vu de machine travailler sur nos routes. Nous avions envie de travailler au champ mais il n'y a pas de bonne route. Cela ne sert à rien de beaucoup produire si on ne peut évacuer notre production agricole. Maintenant que nous avons une route, nous sommes prêts à travailler et nous produirons ce que l'Etat nous demande. Car si nous travaillons, nous aurons de l'argent et c'est le pays qui va avancer. Nous sommes heureux et nous ne pouvons que dire merci à la CIDT et à ses dirigeants pour le grand cadeau qu'ils nous font.

Pour sa part, SILUE Navogo, Chef du village de NavogoKaha raconte les efforts consentis pour avoir cette route.

Nous sommes contents que la route arrive enfin dans notre village. Nous avons pris des haches, des dabas et des machettes pour tracer nous-mêmes la route sur trois kilomètres et atteindre la grande voie. C'est la première fois qu'une machine vient gratter pour la rendre plus praticable. Je remercie le Président Alassane et le grand patron de la CIDT. Leur geste nous fait beaucoup plaisir et cela nous encourage à mieux travailler pour produire beaucoup de coton assure-t-il.

Le bassin cotonnier du Centre-nord et Centre géré par cette entreprise a des routes en mauvais état, bien souvent depuis plus d'une décennie. Des villages entiers sont enclavés où à peine accessibles à moto dans certains cas. Or de par ces routes dépend le développement des zones rurales dont l'économie ne repose que sur l'agriculture. Coton, Anacarde, Igname, Maïs, Riz et légumes divers quittent chaque jour les campagnes pour alimenter les villes en empruntant un vaste réseau de routes de desserte agricole.

C'est pourquoi l'action de l'entreprise cotonnière ravit Mohamed Ben TOURE, Chef de Zone Séguéla.

Les travaux d'entretien et d'ouverture des routes sont une bouffée d'oxygène pour nos populations rurales. Tous saluent aujourd'hui l'initiative de la CIDT. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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