jeudi 4 janvier 2018 par Pôle Afrique

La scène politique ivoirienne enregistre le retour d'un ancien membre de la FESCI, désormais président d'un parti politique, le Congrès Panafricain pour le Renouveau (CPR). Ce mercredi 3 janvier à Abidjan Plateau, le Dr Doumbia Soumaïla alias Major animait une conférence de presse, pour donner les raisons de son retour d'exil après 17 ans et le rôle qu'il entend jouer pour la réconciliation nationale.

Je serai l'aiguille qui coud et recoud l'unité nationale a lancé le Dr Doumbia Soumaïla, ancien membre de la FESCI, lors de sa conférence de presse à Abidjan Plateau devant plusieurs journalistes. Cette rencontre s'articulait autour de trois points, les raisons de son retour après plusieurs années d'exil et de clandestinité, la position du Congrès Panafricain pour le Renouveau (CPR), son parti, par rapport à la réconciliation nationale et les élections présidentielles de 2020. L'ancien fesciste a d'abord salué les actions de Président de la République Alassane Ouattara, à travers la construction de ponts, de routes, le reprofilage des voies et surtout la redynamisation de l'économie ivoirienne, avant de se prononcer sur l'unité nationale.

Je ne peux pas prétendre à la réconciliation nationale et garder de la ranc?ur envers mes frères. La Côte d'Ivoire nouvelle ne pourra se bâtir que sur le pardon. Nous sommes donc venus demander une amnistie pour la libération des détenus de la crise post électorale de 2011 dans le pays. Cette action est importante pour la paix. On ne peut garder des personnes qui selon moi, ne représentent aucun danger pour la nation en prison, et souhaiter que les ivoiriens se pardonnent. Nous ne venons pas par la force, mais humblement demander au Président d'agir en bon père a annoncé le Dr Doumbia avant de poursuivre de manière plus incisive. Je pense que tant que Bédié ne demandera pas la libération des prisonniers politiques, cela ne se fera pas. Je ne dis pas que c'est lui qui dirige le pays mais c'est un allié sûr du RDR. Et si l'allié sûr du parti au pouvoir ne réagit pas face à cette situation, c'est que cela lui profite également a estimé l'ancien de la FESCI.

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