samedi 6 janvier 2018 par Jeune Afrique

Langage diplomatique et franc-parler étaient au rendez-vous des échanges de v?ux entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le corps diplomatique représenté en Côte d'Ivoire, jeudi au palais de la présidence ivoirienne. Morceaux choisis de la déclaration de Mgr Joseph Spiteri, nonce apostolique, doyen du corps diplomatique.

Les diplomates accrédités en Côte d'Ivoire interprètent les remous sociaux comme une volonté des Ivoiriens de s'impliquer davantage dans la gestion des choses publiques : Les revendications estudiantines, les grèves du monde de l'enseignement et de la Fonction publique, de même que les diverses mutineries qui se sont produites en 2017 devraient être interprétées, j'estime, comme l'expression d'un malaise, bien plus qu'un échec. Nous devrions voir au-delà de ces protestations, le désir d'une participation plus active dans la construction du pays. Elles témoignent que chaque composante de la société voudrait se sentir impliquée dans l'élaboration et la gestion du bien commun .

Une bonne gouvernance
L'exhortation à la bonne gouvernance a été au c?ur des v?ux des diplomates. À deux reprises, cette expression a été prononcée par le nonce apostolique. Monsieur le président, vous êtes convaincu que la Côte d'Ivoire, cette terre d'hospitalité, a besoin de personnes éveillées pour réaliser l'émergence. Pour ce faire, il faut, au premier chef, que les habitants se découvrent comme citoyens. ... suite de l'article sur Jeune Afrique