samedi 8 decembre 2018 par LInfodrome

Organisé par le Réseau des journalistes pour la paix et la sécurité, en partenariat avec la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), un panel s'est tenu, vendredi 7 décembre 2018, à l'hôtel Azalaï, à Marcory, autour du thème : ''Lutte contre la corruption en Côte d'Ivoire : enjeux et perspectives''.

Pour ce forum, le juge Malan Éhounou Laurent a débattu avec Eugène Kadet, journaliste et vice-président de l'Observatoire pour la liberté de la presse, l'éthique et la déontologie (Olped), Palabé Nanan, de la Banque africaine de développement (Bad) et Soumahoro Ibrahima, président du Mouvement pour la lutte contre l'injustice (Mplci).

Ce panel qui s'inscrivait dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre la corruption, a été marqué par plusieurs débats concernant divers secteurs d'activité.

Pour le juge Malan, les dirigeants sont le reflet d'une société et les sociétés ont les dirigeants qu'elles méritent . Il a souligné que le rôle des médias dans la lutte contre la corruption ne devrait pas contribuer à fragiliser la justice . Même s'il a reconnu qu'il appartient à la justice, aux acteurs de la justice de se remettre en cause . À l'entendre, si un dossier (de corruption) n'arrive pas devant le tribunal, on ne peut pas l'inventer. La politique criminelle est organisée par le gouvernement. Les régimes présidentiels en Afrique sont très forts. L'Assemblée nationale n'a pas les leviers nécessaires pour exercer son rôle de contrôle de l'exécutif. Combien d'Ivoiriens sont prêts à faire leur part de sacrifice ? Il faut des condamnations ! . ... suite de l'article sur LInfodrome