lundi 8 janvier 2018 par Pôle Afrique

Annoncée pour débuter ce lundi 08 janvier jusqu'au dimanche 14 janvier 2018, la grève des fonctionnaires des préfectures, sous-préfectures, conseils généraux, mairies, directions générales et autres services administratifs publics n'est pas totalement suivie sur le terrain.

Si la ville de Man est fortement mobilisée pour le suivi de cette grève, ce n'est pas le cas à Odiénné ni Diabo où PôleAfrique.info a pu avoir des responsables administratifs au travail. A Man, selon le correspondant de PôleAfrique.info, les fonctionnaires grévistes ne se sont pas rendus au service à la préfecture de région, à la sous-préfecture. A la mairie, ils étaient certes présents comme constaté par PôleAfrique.info mais en réunion . La grève n'a donc pas été suivie sur l'ensemble du territoire national comme souhaité par le Syndical national des agents du Ministère de l'intérieur de Côte d'Ivoire.

Du côté du ministère, le chargé de communication a indiqué ne pas être informé de cette grève. C'est vous qui me l'apprenez a soutenu Kébé Yacouba. En dépit du préavis de grève déposé.


Comme l'indique le préavis de grève, le Syndicat national des agents du Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité de Côte d'ivoire (Synamci) a invité l'ensemble des fonctionnaires des préfectures, sous-préfectures, conseils généraux, mairies, directions générales et autres services administratifs à observer un arrêt de travail sur l'ensemble national à compter du lundi 08 au dimanche 14 janvier 2018.

Pour le Synamci, cette grève résulte de la non application des résolutions qui ont été adoptées lors du séminaire du 17 au 18 octobre 2017 à Abidjan. Avant d'ajouter que les dates indiquées pour le règlement définitif des problèmes n'ont été que du dilatoire de la part de la hiérarchie.

C'est pourquoi, le Synamci a demandé aux différents fonctionnaires de garder leurs bureaux fermés, à quitter les résidences des membres du corps préfectoral, à rester sourds aux différentes intimidations et aux appels à la reprise ne venant pas de leur syndicat . ... suite de l'article sur Pôle Afrique