jeudi 11 janvier 2018 par AIP

Agboville, 11 jan (AIP) ? Les chefs traditionnels de l'Agnéby-Tiassa, précisément du département d'Agboville, ont déclaré mercredi que le prétexte de forêts sans papiers, qui est utilisé pour déposséder les populations, est un argument peu fiable, puisqu'en 2016, seuls 4% des terres de la Côte d'Ivoire étaient immatriculées.

Les chefs traditionnels qui adressaient leurs v?ux du nouvel an au préfet de région et du département d'Agboville, Kanandienantiori Touré, ont estimé que s'appuyer sur une telle analyse voudrait dire que les 96% des terres qui restent parce que pas non immatriculées, peuvent être arrachées et attribuées à qui l'on veut.

Mais Nanan N'dori Joseph, chef du canton Khos, membre du directoire de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d'Ivoire, chargé de l'Agnéby-Tiassa, intervenant au nom de ses pairs, s'est insurgé contre cette perception de la situation d'immatriculation des terres.

Car pour lui, il convient de rectifier le tir devant l'autorité administrative pour faire taire à jamais la voix discordante d'hommes d'affaire véreux dont le penchant est de brader le patrimoine foncier des populations ou de les encourager à le faire.

Par ailleurs, Nanan N'dori nommé par le chef de l'Etat parmi les 11 membres de l'Agence foncière rurale (AFOR), s'est félicité du leadership du président de la République, Alassane Ouattara, qui, a-t-il dit, propulse certainement le pays vers l'émergence.

Pour aider le chef de l'Etat dans sa tâche, il a souhaité que tous ceux qui sont investis d'une parcelle du pouvoir servent les populations sans utiliser leurs positions comme un investissement devant leur rapporter de l'argent.

(AIP)

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