mercredi 17 janvier 2018 par Pôle Afrique

Le ministre d'Etat, ministre de la Défense Hamed Bakayoko a traduit ses v?ux sincères de succès pour chacun de ses collaborateurs à l'occasion d'une sobre cérémonie au ministère de la Défense cet après-midi. Nous avons entamé l'année comme l'année 2017 dans des conditions assez difficiles mais nous devons devant ces difficultés davantage nous engager a-t-il encouragé les officiers supérieurs réunis autour de lui ce mardi 16 janvier pour les v?ux de nouvel an.


Nous devons davantage travailler pour réussir ce que vous avez appelé la réconciliation de l'armée avec elle-même et avec la population. C'est un grand défi. Notre pays a connu une grave crise qui a des conséquences à court, moyen et long terme. Tous les pays qui ont connu des crises connaissent ce genre de conséquences après des crises. On n'hérite pas d'une armée comme dans des pays qui n'en ont pas connues. On a mis au moins 15000 éléments en deux ans, ensemble, issus des deux groupes ex-belligérants sans que les cadres de vie de formation n'aient évolué en proportion de ces réalités. Certains éléments ont gardé des habitudes et reflexes de la crise, mais j'ai bon espoir qu'on va s'en sortir car toutes ces difficultés sont connues s'est-il voulu rassurant.

Devant le chef d'état-major général des Armées, le Général de corps d'armée Touré Sékou et le commandant supérieur de la gendarmerie, le Général Nicolas Kouakou, le ministre de la Défense a lancé un appel au pragmatisme dans l'appréciation des événements qui surviennent çà et là comme la semaine dernière à Bouaké. Avant de se montrer rassurant car, selon lui, On n'est pas le premier pays à connaître ce genre de difficultés. Tous les grands pays en ont connu. Nous sommes dans les derniers soubresauts de cette crise a soutenu Hamed Bakayoko.

Pour parvenir à une armée disciplinée et rigoureuse, le premier responsable politique de ce département a reconnu qu' Il nous faut beaucoup de travail, de rigueur pour réinstaurer l'esprit de discipline, ce n'est pas évident. Je suis assez confiant. On a des succès dans bien de domaines. Je veux compter sur vous tous. On a un défi au niveau de l'armée. Nous avons besoin d'engagement, de conviction et d'audace parce que c'est un travail titanesque. Tout doit se faire dans la complémentarité et continuité.

Sur les conditions de vie et de travail des militaires ivoiriens, Hamed Bakayoko a indiqué qu' Il y a un début d'amélioration des conditions de vie, les projets sur lesquels nous travaillons vont amplifier ce mouvement, il y a un travail de réorganisation, d'équipement spécifique en cours, on a fait un travail de départ volontaire avec l'adhésion des jeunes, on va poursuivre cette année, on verra si on peut faire deux cette année.

Je veux continuer avec le même élan, sachant qu'on aura des difficultés mais aucune difficulté n'est insurmontable. Je sais qu'on va y arriver car on n'a pas d'alternative. Il n'y a pas un choix pour la Côte d'Ivoire d'avoir une armée moderne qui accompagne son développement, qui est un facteur de stabilité. J'aurai aimé ne pas avoir les épisodes de Bouaké mais c'est pour nous rappeler que certains problèmes demeurent s'est-il voulu réaliste face au travail à réaliser.

Mon rôle n'est pas d'être le meilleur mais celui qui écoute tous les avis des meilleurs, qui est gardien de la vision, qui décide et assume les résultats de la politique mise en ?uvre. La cause la plus noble, c'est la défense de sa nation, de sa communauté, de sa famille. C'est par l'excellence qu'on peut se promouvoir. On a des contradictions internes un peu spécifiques à régler. La mission est noble, c'est indispensable pour que le pays soit en paix, pour que chacun de nous soit en paix a indiqué, confiant, le ministre d'Etat, ministre de la Défense cet après-midi devant les hauts gradés de l'armée ivoirienne sous toutes ses composantes. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023