La première édition de l'African DigitalWeek s'est ouverte, ce mercredi 17 janvier 2018, au palais de la Culture d'Abidjan. C'est une initiative de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire. Plusieurs acteurs patronaux en Côte d'Ivoire et éditeurs d'événements (CGECI, GOTIC, JNTIC), la population sont réunis pour réfléchir sur la thématique du numérique. La question centrale de cette édition est le modèle de transformation digitale pour réussir le développement économique et social de l'Afrique. Il s'agira de trouver de manière concertée le mécanisme pour inculquer le réflexe du numérique aux Africains afin d'être aux avant-gardes de cette révolution digitale sur le plan mondial et surtout l'appliquer dans toutes les sphères de la société. La cérémonie d'ouverture officielle de cette première édition de l'African DigitalWeek se tiendra le jeudi 18 janvier en présence de Bruno Nabagné Koné, ministre ivoirien de la Communication, de l'Économie numérique et de la Poste.

En effet, expliquent sur leur maquette les organisateurs de cette rencontre qui va durer trois jours, l'avènement du numérique et des transformations qu'il induit, constitue un des grands défis contemporains. Il s'impose partout et réinterroge tous nos usages ainsi que les paradigmes qui leurs sont associés.

L'évaluation globale de la maturité numérique de la Côte d'Ivoire, présentent-ils, la place au 14ème rang du classement des pays africains et au 132ème rang mondial selon le rapport Mesurer la société de l'information 2016 publié par l'UIT. En dépit des efforts du gouvernement ivoirien, le pays peine à intégrer le top 10 des pays africains. Et pourtant en Côte d'Ivoire, où on parle dorénavant d'économie numérique, l'expérimentation du numérique apparait comme un vecteur essentiel de l'émergence économique.
Ainsi, la conscience numérique des citoyens, des entreprises et des gouvernements étant de plus en plus éveillée sur les multiples aspects de la révolution numérique, l'organisation d'une semaine du numérique africain à Abidjan permettra-t-elle de proposer une réponse concertée des acteurs africains à cet éveil, mais sera également une façon de positionner la communauté numérique ivoirienne comme leader dans les réseaux d'innovations numériques africains.

D.T