vendredi 19 janvier 2018 par AIP

Le groupement des éditeurs de presse (Gepci) a tenu sa session inaugurale de l'année 2018 à destination des éditeurs de presse et des rédacteurs. Et ce dans le cadre de sa tribune ??Ecole du Gepci''. La rencontre a eu lieu au siège du Conseil national de la presse (Cnp) le jeudi 18 janvier à Angré-Cocody. La conférence qui avait pour thème ??Quel écosystème pour la viabilité des entreprises de presse'' a été animée par Samba Koné, journaliste-formateur par ailleurs, directeur général de Sud Actions medias. Le conférencier a instruit à cette séance les éditeurs de presse et les rédacteurs en chef sur la production, l'impression et la distribution. S'agissant du premier point Samba Koné a fait état d'une baisse au niveau de la vente des journaux. Face à cette situation, il a appelé les patrons de presse à opérer une mutation vers le numérique sans forcément abandonner la version papier. Les informations évoluent.

Ou nous faisons la mutation ou nous disparaissons. En tant qu'éditeur, on ne peut pas ne pas penser au numérique , a-t-il souligné. Il a conseillé de travailler sur les réseaux sociaux, pas seulement pour les revenus sur investissements, mais aussi pour maintenir le contact avec le lecteur notamment les jeunes, et pour valoriser le support. Poursuivant, il a préconisé une étude du lectorat : Nous devons faire une étude sur le lectorat ivoirien. Quels sont ses avis et ses attentes ? Il faut que ce soit le Gepci qui le fasse avec l'appui du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp). Elle s'impose () Le lecteur doit trouver dans le journal un intérêt. S'il n'y a pas de lecteur, il n'y a pas de journaux. S'il n'y a pas de journaux, il n'y a pas de journaliste . Concernant la distribution, Samba Koné recommande des réflexions sur une autre forme de distribution autre que les kiosques et la vente à la criée. Il a proposé la distribution à domicile qui peut être une solution aux aléas climatiques. Pour ce qui est de l'impression, il dira : On va réfléchir ensemble pour voir ce qu'on peut faire dans un an, 3 ans .

Abdoulaye Touré