lundi 22 janvier 2018 par Abidjan.net

Le ministère de l'Intérieur et de la sécurité a initié le 19 janvier dernier, une réunion technique portant sur la sécurité routière et marquée par la présence de plusieurs acteurs du secteurs.
La rencontre se situe, selon le directeur de cabinet du ministère de l'intérieur et de la sécurité, M. Vincent Toh BI, en prélude à une prochaine réunion ministérielle sur la question.
Mais déjà, au cours de cette réunion, le Directeur de la police nationale a pointé du doigt les causes des accidents dans le pays ; lesquelles, selon lui, sont entre autres le très jeune âge des chauffeurs (15 à 20 ans) , la conduite en état d'ébriété , la méconnaissance et le non respect du code de la route , la délivrance dans des conditions obscures du permis de conduire etc .
Répondant à ce point de vue du DG de la police nationale, un expert du milieu du transport a fait remarquer que les causes des nombreux accidents de la route se trouvent aussi ailleurs. Notamment à travers la circulation de véhicules défaillants, sans visite technique, sans phares, avec des pneus usés, etc.
Il estime qu'une intervention ferme de la force publique mais surtout l'activation des réunion de la commission nationale de sécurité routière instituée par le gouvernement depuis plus d'un an pourrait être un début de solution aux nombreux accidents de la route.
Malheureusement, cette commission nationale de sécurité routière créée par les autorités ivoiriennes ne s'est jamais réunie, de sources concordantes, parce que les ministères concernés n'y ont jamais désigné leurs représentants. Alors que cette commission était censée fédérer toutes les structures pour combattre l'insécurité sur nos routes.

Le ministère des Transports a pris récemment des mesure de suspension de 20 auto écoles , de la limitation de l'âge des véhicules importés, etc. dans le cadre de l'assainissement du secteur des transports.
Les statistiques (provisoires) du GSPM pour les années 2016- 2017, laissent entrevoir que la Côte d'Ivoire a enregistré en quinze jours (année 2018), 10% des décès de l'ensemble de l'année 2017.

R. K.