mardi 23 janvier 2018 par Abidjan.net

C'était un espace marécageux de 2 hectares. Il était pratiquement abandonné. Aujourd'hui, sur cet espace, se construit le Centre médical international d'hémodialyse et de greffes rénales d'Abidjan. Une initiative de Mme Henriette Konan Bédié, présidente de la Fondation ?'Servir''. Son époux, le président Henri Konan Bédié, a effectué une visite sur le chantier le vendredi 19 janvier afin de constater l'évolution des travaux de ce joyau sanitaire. Une visite qui se présente comme un soutien à son épouse. En compagnie de son épouse, du maître de chantier et plusieurs autres membres de la Fondation Servir, le président Bédié a fait le tour des différents sites qui abriteront, les mois à venir, les services, notamment la zone consultation, administration, traitement, imagerie et laboratoire. Au sortir de cette visite, le président Bédié a dit être satisfait du travail réalisé. Je voudrais remercier la population d'Attécoubé pour l'accueil qui m'a été réservé. Mais je suis venu, j'ai vu la grande entreprise de Madame Bédié. Je suis venu, et je suis convaincu. Je félicite Mme Bédié pour cette grande entreprise. Je félicite tous les ouvriers du chantier, tous les travailleurs qui concourent à la réalisation de ce grand chantier. Je voudrais, encore une fois, féliciter les donateurs, la Fondation Servir. Je voudrais féliciter une dernière fois encore madame Bédié et ses collaborateurs pour cette grande réalisation , s'est-il réjoui. Auparavant, le maire Danho Paulin qui avait à ses côtés le maire du Plateau, Noël Akossi Bendjo, n'a pas caché sa joie de recevoir le président Bédié dans sa commune à Attécoubé. Aujourd'hui (Ndlr : vendredi) est un grand jour pour Attécoubé qui reçoit le président Bédié surtout en ce début d'année , a-t-il indiqué avant de saluer l'?uvre de Mme Bédié. Vous avez relevé un grand défi. A travers la construction de ce centre, vous inscrivez votre nom en lettre d'or dans les annales de notre commune. Grâce à vous, cet espace, autrefois marécageux, est un vieux souvenir. Il faut rappeler que les travaux ont démarré depuis novembre 2015, et, aujourd'hui, le taux de réalisation est de 90%. Estimé à 5 milliards de F Cfa au départ, le coût de la construction a été revu à la hausse à 5,5 milliards F Cfa pour intégrer un service de médecine générale en complément de la prise en charge des maladies du rein, notamment l'insuffisance rénale. A terme, le centre disposera d'un plateau technique moderne de la dimension des pays nord et sera au service des populations d'Afrique de l'ouest, centrale et de l'est.