jeudi 25 janvier 2018 par Fraternité Matin

Acteurs publics et privés du secteur se sont réunis hier en compagnie des partenaires techniques et financiers à la faveur d'une table ronde.

Le ministère des Eaux et Forêts entend se doter d'un plan inclusif et durable, mais également de moyens techniques et financiers adaptés pour la réhabilitation et la protection du couvert végétal national, notamment à travers le passage de 11% actuellement à 20% du territoire national en 2030 soit 3 millions d'ha à reboiser. C'est l'objet de la table ronde organisée hier, à l'Heden Golf Hôtel, par le truchement de la Société de développement des forêts (Sodefor). La rencontre a permis aux parties prenantes de discuter de la possibilité de développer durablement des plantations forestières en mettant en ?uvre un vaste programme efficient de reboisement à travers des partenariats gagnant-gagnant variés et inclusifs. Cela passe par l'optimisation du reboisement compensatoire, la mise à niveau d'anciens programmes de reforestation et la création de nouveaux plans, les repeuplements de production et de conservation, la promotion du reboisement éco-citoyen. Il faudra également promouvoir les cultures vivrières sur les sites à reboiser, sans oublier de renforcer la recherche-développement.

Pour atteindre ces objectifs, plusieurs stratégies ont été proposées pour intéresser davantage le secteur privé, notamment un appui conséquent à l'émergence de Pme locales, l'instauration d'un cadre propice au développement des partenariats public-privé. Les réflexions ont aussi porté sur les moyens de développement de l'agroforesterie, la promotion de nouvelles essences, l'utilisation de matériel végétal de qualité adapté au marché et la sécurisation des investissements privés en impliquant toutes les parties prenantes.

C'est d'ailleurs ce sur quoi le ministre Alain Richard Donwahi a tenu à insister pour plus d'efficacité. Seul un dialogue permanent et inclusif entre les acteurs nationaux et les partenaires au développement permettra de tirer profit du contexte favorable actuel , a-t-il souligné. Surtout que le potentiel de reboisement, selon la stratégie globale proposée, est d'environ 35 000 ha par an dont 15 000 déjà possibles sur la base de la cartographie actuelle du couvert forestier. L'inclusion du privé et de la société civile attendue par le ministre devrait pouvoir se faire sans trop de difficultés, selon le Colonel Mamadou Sangaré, ... suite de l'article sur Fraternité Matin