mardi 25 decembre 2018 par LeMonde.fr

Falikou Coulibaly, président de l'Association des Ivoiriens en Tunisie, a été poignardé à mort dans la banlieue de la capitale.

C'est l'agression de trop. Une agression mortelle pour un simple téléphone portable, selon le récit du ministère de l'intérieur. Falikou Coulibaly a été poignardé à mort, dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 décembre, à La Soukra, un quartier de la banlieue nord de Tunis. Le meurtre de cet Ivoirien âgé de 33 ans a suscité une profonde émotion au sein de la communauté des Africains subsahariens résidant en Tunisie, qui se plaignent déjà régulièrement de comportements racistes à leur encontre.

Le suspect, âgé d'à peine 20 ans, a été arrêté le jour même et a reconnu les faits, selon la police. Le ministre chargé des droits de l'homme et des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, Mohamed Fadhel Mahfoudh, a tenu à recevoir, lundi, des membres de la famille de la victime.

Falikou Coulibaly était le président de l'Association des Ivoiriens en Tunisie. Père de deux enfants de 8 et 6 ans, restés en Côte d'Ivoire, il comptait rentrer voir sa mère bientôt , affirme son ami Aboubacar Dounia, ému d'avoir perdu son frère . ... suite de l'article sur LeMonde.fr