vendredi 26 janvier 2018 par Minutes Eco

Le plan directeur de l'aménagement des corridors pour l'anneau de croissance en Afrique de l'Ouest (CACAO) a été validé par le comité de pilotage conjoint qui s'est réuni ce mardi 23 janvier 2018 à l'hôtel Ivoire, à Abidjan, sous l'égide de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Trois pays de l'Uemoa ? Côte d'Ivoire, Togo, Burkina Faso ? et le Ghana sont les bénéficiaires du projet qui a germé lors de la 5ème conférence internationale du Japon sur le développement en Afrique (TICAD V) et qui a été inscrit dans le plan d'action de Yokohama en juin 2013. A travers ce projet, l'Uemoa et la JICA entendent orienter la sous région ouest africaine vers la construction d'un espace économique stable et compétitif, avec l'élargissement des marchés en tenant compte des complémentarités régionales. Au cours des travaux, le dispositif de mise en ?uvre du Plan Directeur a été également validé et le principe de l'organisation d'une table ronde pour la mobilisation des ressources arrêté.



Elargir les marchés et favoriser la compétitivité des entreprises

Le ministre de l'Economie et des Finances, Adama Koné, qui présidait la rencontre à laquelle ont pris part des ministres burkinabé, ghanéen, ivoiriens togolais, a indiqué que le projet a pour objectif d'élaborer un plan directeur stratégique en vue de la croissance économique globale de la sous région. Ce qui contribuera à réaliser un développement économique harmonieux entre les zones côtières et les zones intérieures des quatre pays concernés. Il a rassuré qu'après la validation et l'adoption du projet, la Côte d'Ivoire ne ménagera aucun effort pour sa mise en ?uvre, dans le cadre de politiques nationales et de plans opérationnels de développement.

La ministre du Plan et de Développement, Kaba Nialé, précisera pour sa part que le projet consiste au développement et à l'interconnexion de quatre corridors : Abidjan-Ouaga ; Lomé-Ouaga ; Accra-Ouaga et Abidjan-Lagos. Des infrastructures indispensables à l'intégration économique et des peuples de l'espace communautaire sous régional. Elles faciliteront notamment les activités économiques, l'amélioration de la compétitivité des entreprises par la baisse des couts de production et de transaction, tout en créant des opportunités d'emplois et de revenus pour les populations. Le projet contribuera également, note Kaba Nialé, au règlement des problèmes, dont les frais, qui minent la libre circulation des personnes et des biens sur les corridors de transport. ... suite de l'article sur Autre presse