samedi 29 decembre 2018 par RFI

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé vendredi 28 décembre à une série de changements à la tête des forces de défense et de sécurité.
Du côté des autorités, on assure qu'il n'y a aucune sanction. Jusqu'ici chef d'état-major adjoint et commandant des forces spéciales, le général Lassina Doumbia, 52 ans, va prendre la tête de l'état-major des armées ivoiriennes. Il avait été décoré par la France fin 2016 pour son intervention lors de l'attentat de Grand Bassam en mars de cette année-là. Il va devoir notamment poursuivre la réforme de l'armée entamée par son prédécesseur. Il remplace le général Sékou Touré nommé à ce poste juste après la mutinerie de janvier 2017, et qui, à l'âge de 62 ans, quitte ses fonctions pour faire valoir ses droits à la retraite, selon le communiqué de la présidence.

Lassina Doumbia est quant à lui remplacé à la tête des forces spéciales de Côte d'Ivoire par le colonel Toussaint Lopua Tibe Bi.

C'est surtout le changement de commandement de la gendarmerie nationale qui agite les réseaux sociaux. Le numéro deux de la maréchaussée, le général Alexandre Apalo Touré, remplace le général Nicolas Kouakou comme commandant supérieur de la gendarmerie nationale. A 61 ans, Nicolas Kouakou est également admis à faire valoir ses droits à la retraite , selon le communiqué. Mais certains voient dans le départ de l'ancien aide de camp d'Henri Konan Bédié un reflet de la guéguerre que se livrent le chef de l'Etat et son ancien allié du PDCI.

Ouattara resserre les rangs ... suite de l'article sur RFI