mercredi 31 janvier 2018 par Jeune Afrique

L'éventualité d'une alliance entre le Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo, principal parti d'opposition) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, parti d'Henri Konan Bédié, membre de la mouvance présidentielle) est désormais sur la table en Côte d'Ivoire. Pour l'instant, cinq raisons rendent pourtant cette liaison hypothétique.

La rencontre le mercredi 24 janvier entre Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, et Pascal Affi N'Guessan, président de l'une des deux tendances du Front populaire ivoirien, a été un signe interprété comme une éventuelle future alliance du PDCI et du FPI.

En ce qui concerne une alliance avec le PDCI-RDA, c'est notre volonté, c'est notre aspiration, parce qu'en Côte d'Ivoire, le jeu politique se déroule autour de la question des alliances. Les deux partis qui se mettent ensemble sont assurés de gagner l'élection présidentielle. Initiateur de la rencontre avec Bédié, Affi N'Guessan milite ouvertement pour cette alliance. Seulement voilà, plusieurs obstacles rendent, pour l'instant, cette alliance hypothétique.

1. Opposition historique
Historiquement le PDCI et le FPI ont toujours été opposés. Laurent Gbagbo a été le premier opposant à se porter candidat, en 1990, face à Félix Houphouët-Boigny, l'un des pères fondateurs du PDCI. ... suite de l'article sur Jeune Afrique