lundi 31 decembre 2018 par LInfodrome

La vie dans le pénitencier de la Cour pénale internationale à Scheveningen, dans les faubourgs de La Haye, vient d'être secouée par une grève de la faim à l'origine illimitée mais qui, débutée le lundi 24 décembre 2018, a pris fin le jeudi 27 décembre 2018.

A l'origine de ce mouvement auquel ont pris part les détenus africains, qui ont refusé de se nourrir, le refus de l'administration pénitentiaire de leur fournir de la nourriture issue de leurs pays. Ce à quoi ont droit les prisonniers yougoslaves, qui reçoivent tous les mets souhaités.

C'est face à cette situation qu'il a jugée discriminatoire et inacceptable, que Charles Blé Goudé (qui s'était déjà indigné, à son arrivée, dans la prison, du manque de mets africains) a initié cette grève de la faim pour demander un traitement équitable de tous les prisonniers. Blé Goudé avait, en effet, exigé, dès son arrivée, l'application stricte des textes du Statut de Rome. Ces textes stipulent que les personnes détenues reçoivent une alimentation convenablement préparée, qui est conforme en termes de qualité et de quantité aux normes de la diététique et de l'hygiène moderne. En outre, les personnes détenues sont autorisées à cuisiner ; elles peuvent se procurer des articles supplémentaires figurant sur la liste des achats du quartier pénitentiaire, sous réserve de leur disponibilité, ceci afin de leur permettre d'accommoder les repas qui leur sont fournis en fonction de leurs goûts et de leurs pratiques culturelles . ... suite de l'article sur LInfodrome