jeudi 1 mars 2018 par L'Inter

Me Emmanuel Altit, avocat principal de Laurent Gbagbo, actuellement en procès à la Cour pénale internationale (Cpi) ne chôme pas. En attendant la reprise du procès en temps utile, l'avocat français est très vigilant et toujours prêt à réagir.

Dans une requête n° ICC-02/11-01/15, adressée au juge, à la date du 26 février 2018 et disponible sur le site officiel de la Cpi, le Conseil de M. Gbagbo, demande à la Chambre de première instance I de rejeter la demande de la représentante légale des victimes, Mme Paolina Massida. Cette colère de Me Altit contre la Représentante légale des victimes (Rlv) est due au fait qu'elle a déposé ses points de vue et préoccupations en relation à l'ordonnance sur la conduite ultérieure de la procédure, le 16 février 2018 alors que le 29 janvier 2018 à 11h52, par mail, elle informait la Chambre et les parties qu'elle n'allait pas répondre à la requête du Procureur . Il faut rappeler que le 26 janvier 2018, Fatou Bensouda forçait la défense à déposer une liste provisoire de ses témoins et une liste provisoire d'éléments de preuve deux à trois semaines après la déposition du son dernier témoin.

Arguments.

Pour Emmanuel Altit, contrairement à ce qu'affirme la Rlv, les victimes ne bénéficient pas d'un intérêt à entendre rapidement la présentation de la preuve par la Défense et de voir la conclusion du procès. Selon lui, la procédure suit une certaine logique qui ne peut être ignorée, sous peine de rendre le procès inéquitable. Le Procureur doit d'abord préciser son cas, comme le lui a demandé justement la Chambre. ... suite de l'article sur L'Inter