jeudi 1 mars 2018 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - La 14è Conférence trimestrielle de la Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (CI-CPI) s'est ouverte, mercredi, autour du thème ?'Droit de l'homme et raison d'Etat'', a constaté APA sur place.

Dans le message délivré pour l'occasion et lu par Ali Ouattara, Président du Conseil d'Administration de la CI-CPI, Jelena Pia-Comella, Directrice exécutive adjointe de la Coalition mondiale pour la CPI, a souligné que ?'la raison d'Etat et le respect des droits de l'homme sont indissociables, ce sont en effet les deux faces d'une même pièce''.

Citant la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, Mme Pia-Comella a rappelé qu'''il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression''.

Pour Fanta Doumbia, coordonnatrice Exécutive de la CI-CPI, le thème ?'Droit de l'homme et raison d'Etat'' trouve tout son intérêt au regard du contexte très ?'sensible'' des futures élections en Côte d'Ivoire.

Au terme d'un panel autour du sous-thème ?'Défis et enjeux de la lutte contre l'impunité face à la raison d'Etat'', l'ex-ministre Dr Gnamien Yao, président de l`Institut africain de Développement et de Stratégie (IADS), est arrivé à la conclusion que ?'tant qu'il existe le principe de la souveraineté, la raison d'Etat sera un frein à l'impunité'', soulignant également que ?' le droit de véto est l'existence suprême de la raison d'Etat''.

HS/ls