mercredi 14 mars 2018 par AIP

Zuénoula - La sous-préfecture de Gohitafla, officiellement ouverte en 1966, connaît depuis la crise post-électorale de 2011 des difficultés de fonctionnement dues à son état très avancé de dégradation.

Située à proximité de la mairie de Gohitafla, à l'époque plus visible et rayonnante, la sous-préfecture n'est reconnaissable que par les habitués de la ville. L'ancien écriteau sur le mur est totalement effacé, la cour intérieure est envahie d'herbes sauvages.

A moitié décoiffé, le bâtiment abritant les différents services n'existe que de nom, avec des terrasses et murs dégradés, des toilettes hors d'usage, une salle de conférences inutilisable, des étagères servant de support aux registres en mauvais état et des machines dactylographie vétustes.

A la faveur d'une cérémonie de remise de don de matériels à la brigade de gendarmerie et au cantonnement des Eaux et Forêts, le député Djè Vincent a fait le constat de l'état de la sous préfecture, symbole de l'Administration centrale à Gohitafla.

Cette situation exécrable de la structure a amené le sous-préfet à délocaliser son bureau à sa résidence privée où chaque soir, les agents transportent les registres comportant les actes à signer. Le sous-préfet a a exhorté les cadres à faire des sacrifices pour soutenir le développement de la ville et à améliorer les conditions de vie et de travail des agents de l'État.

(AIP)

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