lundi 19 mars 2018 par Pôle Afrique

La ministre du Plan et du Développement peut s'estimée heureuse, elle qui a permis de doter la Côte d'Ivoire d'un nouveau rapport situationnel sur la femme et l'enfant grâce à un financement non révélé de l'UNICEF qui a permis à 84 enquêteurs de l'INS (Institut national des statistiques) de travailler auprès de 12800 ménages.

Nous avons eu l'adhésion de 90% de la population , s'est satisfaite Desa Doria, Sous-directrice des statistiques et des ménages à l'INS.

De multiples indicateurs sur la santé, l'éducation, la protection des enfants et le Vih-Sida sont désormais à jour pour le plus grand bonheur des services publics, du gouvernement et des partenaires au développement représentés à la cérémonie de ce lundi 19 mars à l'auditorium de la Primature, par Babacar Cissé du Système des Nations Unies et Dr Aboubacar Kampo de l'Unicef.

Aussi, c'est une ministre du Plan et du Développement satisfaite qui a instruit l'équipe de l'INS de mettre à disposition de tous les utilisateurs potentiels des indicateurs actualisés, qui sont comparables au niveau international a-t-elle recommandé.

Je suis persuadée que leur utilisation efficiente contribuera assurément à une meilleure planification des interventions en faveur de l'amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants a insisté Nialé Kaba.

Pour la ministre du Plan et du Développement, la MICS 2016 permet de disposer d'une base de données pour le suivi des Objectifs du Développement Durable mais également pour la prise de décision basées sur des faits.

L'enquête qui a abouti à ce rapport révèle que 72% des enfants nés vivants en Côte d'Ivoire sont déclarés à l'état-civil, 36.7% de femmes sont excisées au Nord, au Nord-Ouest et à l'Ouest. Cette pratique est persistante dans la tranche 0-14 ans même dans la jeune génération a précisé Desa Doria. Elle a indiqué que l'Ouest est le bon élève alors que la région était pointée jusqu'alors du doigt dans la pratique de l'excision.

93% des jeunes filles fréquente l'école primaire contre 100% pour les jeunes garçons et 78% de ces jeunes filles parviennent au secondaire. Toute chose qui a fait dire à la démographe, sous-directrice chargée des statistiques et des ménages à l'INS qu'il faut les maintenir dans le système scolaire et éviter les déperditions au niveau du genre.

Pour sa part, Nialé Kaba estime que les résultats clés de la MICS 2016 montrent une tendance à l'amélioration de nombreux des indicateurs sociaux notamment ceux relatifs à l'accès aux services de santé, d'éducation et d'état-civil et aux pratiques d'assainissement, d'alimentation et de prise en charge des maladies des enfants et des femmes. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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