lundi 19 mars 2018 par Régionale.info

Le torchon brûle au sein du parti politique fondé par le Professeur Mamdou Koulibaky, Liberté et démocratie pour la République (Lider). Karamoko Lacina, ex-délégué national du parti, a été élu par ses pairs le samedi dernier, alors que le congrès ordinaire, qui verra l'élection du président du parti, est prévu le samedi 24 mars 2018.

Une dissidence est née au sein de LIDER. Alors que le bureau des congrès annonce un candidat unique, en la personne de Mme GBEKIA née Ekra Adjoa Monique (actuelle déléguée générale de LIDER), lors de l'élection qui se tiendra le samedi 24 mars 2018 au siège du parti, un congrès extraordinaire a été organisé le samedi 17 mars dernier. Ainsi, des membres du parti ont élu par acclamation, Karamoko Lacina en tant que Président. La ligne de démarcation est clairement tracée entre les deux camps.

La dissidence menée par Karamoko Lacina dit s'appuyer sur les textes du parti. Ainsi, selon lui, Mamadou Koulibaly n'a pas voulu respecter les textes, ce qui légitime son élection et n'en fait pas un coup d'État :

Nos textes sont clairs. Selon l'article 19 point 1, le président de Lider est élu pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois. Mamadou Koulibaly, président sortant, a été élu en 2011 président de Lider. En 2014, il a renouvelé son mandat. En 2017, c'est terminé. Il avait tout le temps d'organiser un congrès, il n'a pas voulu respecter les textes. Les membres statutaires ont pris leurs responsabilités. Ce n'est pas un coup d'Etat s'est-il défendu.

Karamoko Lacina est revenu sur les élections de 2015. Il soutient que c'est de son propre chef que Mamdou Koulibay a décidé de se retirer du processus électoral : Pour les élections de 2015, il a décidé seul sans s'en référer aux structures de ne pas aller à ces élections . ... suite de l'article sur Autre presse

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