mercredi 21 mars 2018 par L'Inter

Aussitôt ouvert, aussitôt calé. Le procès, tant attendu des présumés auteurs et co-auteurs du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, dont l'instruction a été menée pendant deux (2) ans, n'est, en tout cas, pas allé loin.

A Ouagadougou, son renvoi sine die, après seulement 5 heures de débats, continue de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Au moment où le parquet militaire, sous le feu des critiques, fait des pieds et des mains pour la reprise du procès, la Défense, elle, se renforce.

A la reprise, un nouveau visage parmi les avocats commis à la défense des intérêts du général Gilbert Diendéré va certainement se faire connaître dans la salle des banquets de Ouaga, où siège le Tribunal militaire du pays des hommes intègres. Il s'agit de l'Ivoirien Me Bernard Guizot Takoré. Cette figure bien connue du barreau d'Abidjan, défenseur des causes de l'ex-chef d'État ivoirien de 2000 à 2010, Laurent Gbagbo, et des proches et partisans de ce dernier, vient d'être constituée dans ce dossier. Auréolé d'une victoire sur l'Etat ivoirien dans le dossier de la reforme de la Commission électorale indépendante (Cei), où il a été le conseil de l'Action pour la protection des droits de l'Homme (Apdh), l'avocat ivoirien vient voler au secours du patron de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (Rsp). ... suite de l'article sur L'Inter