mercredi 21 mars 2018 par Jeune Afrique

Le code minier ivoirien, favorable aux investisseurs, a été durci le mois dernier par une ordonnance supprimant l'exonération de l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux au profit des opérateurs miniers. Ces derniers craignent que ces dispositions ne freinent la croissance que connaît ce secteur depuis 2014.

Le Groupement professionnel des miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI) aura attendu plus d'un mois pour afficher son désaccord sur une ordonnance du 14 février du président de la République, Alassane Ouattara, qui supprime l'exonération de l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux au profit des opérateurs miniers.

C'est chose faite, avec le communiqué de presse paru le 20 mars, dans lequel Bodiel N'Diaye, le directeur général Côte d'Ivoire du géant britannique Randgold et président du GPMCI, marque son désaccord avec cette ordonnance, pour laquelle il déplore un passage en force et appelle à un dialogue avec le gouvernement.

Cette décision est prise en même temps qu'une série d'autres directives administratives de restriction des activités minières et alors que de nouvelles pressions fiscales sont envisagées , s'inquiète-t-il, estimant que le tout est de nature à impacter l'équilibre financier des sociétés minières et plus généralement à freiner le bel élan que prenait l'industrie minière en Côte d'Ivoire . ... suite de l'article sur Jeune Afrique