dimanche 25 mars 2018 par lebanco.net

On ne pourra jamais oublier l'art et l'adresse du vieux Moussa. Je le revois encore, avec mes yeux de gamins. Homme svelte, à l'allure de gentleman, ouvrant les défilés et parades de la Gendarmerie Nationale ivoirienne, et fixant la chorégraphie avec une manipulation de la baguette à couper le souffle. Pourtant, elles pesaient assez en terme de kilos. Il fallait s'y faire.

C'était d'ailleurs lui qui dirigeait les tambours qui tonnaient par son art de la chose. Quand il devait la lancer dans les airs, les tambourinistes savaient déjà l'action de leur patron et maître. Lorsqu'il devait pointer le bâton magique en direction de la tribune officielle, le rythme prenait une autre sonorité. Les déclinaisons musicales faisant battée et rythmer les cours des spectateurs, Moussa était celui qui nous donnait de vibrer et d'être fier de notre Gendarmerie Nationale, blindée d'hommes de qualité, de haut niveau et d'intégrité.
Ses costumes, avec des pompons aux cils blanchâtres dansaient eux aussi au rythme de ses marches musicales. On apercevait nettement une distance de sécurité entre lui et ses troupes. Un RESPECT MAJUSCULE d'ailleurs que les autres respectaient, car il fallait dissocier le maître, des élèves. ... suite de l'article sur Autre presse