vendredi 30 mars 2018 par Fraternité Matin

Selon les informations, ce sucre frauduleux entre en Côte d'Ivoire via les frontières terrestres et maritimes par des voies détournées : routes secondaires et plans d'eau.

Aimé Koizan, le directeur général du Commerce intérieur était face à la presse le jeudi 29 mars, à Abidjan-Plateau. Une sortie médiatique justifiée par des informations récurrentes faisant état de la présence de sucre de contrebande sur le marché national en provenance des pays d'Amérique du Sud et d'Asie .

Face à cette situation qui menace l'industrie sucrière ivoirienne -- qui emploie près de 15 000 personnes -- et l'économie nationale, le directeur général appelle à la vigilance sur les dangers liés à la consommation de ce sucre qui échappe au contrôle qualité des services compétents du ministère. Ce sucre, a-t-il dit, pourrait présenter un risque de sécurité sanitaire sur la population .

C'est à la veille des périodes de grande consommation du sucre, notamment le mois de ramadan, qu'il y a une recrudescence de la fraude. Selon les services du ministère du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Pme qui ont transmis la communication du directeur général du Commerce intérieur aux médias, ce sucre frauduleux entre en Côte d'Ivoire via les frontières terrestres et maritimes par des voies détournées que sont des routes secondaires et des plans d'eau. Je lance un appel solennel à la collaboration de tous les acteurs du commerce afin de mettre un terme à ces activités répréhensibles , insiste M. Koizan. ... suite de l'article sur Fraternité Matin