vendredi 30 mars 2018 par L'Inter

Pour Francis, il y a une culture juridique et politique à inculquer aux citoyens pour qu'ils soient des acteurs de droit.

Le Pr Francis Wodié était hier, mercredi 28 mars 2018, face aux étudiants de l'Université méthodiste de Côte d'Ivoire (Umeci) à Cocody. Invité par l'Association des étudiants juristes de Côte d'Ivoire, section de l'Umeci, à se prononcer sur la Constitution ivoirienne du 8 novembre 2016, l'ex-président du Conseil constitutionnel a préféré parler des problèmes liés au respect, à l'utilité, au mode d'élaboration, et à l'application de la Constitution.

Conscient de la controverse suscitée par sa dernière sortie dans la presse, c'est un Francis Wodié très sobre qui a décidé de rester circonspect et abstrait dans les notions de droit constitutionnel qu'il a partagées avec les étudiants. Tout en se limitant aux considérations d'ordre général sur le sujet, le conférencier a mis un accent particulier sur le respect de la Constitution, présentée comme la norme supérieure. Dans un Etat de droit, il y a une superposition des normes. La Constitution étant la norme supérieure, il y a obligation pour tous les organes constitués, pour tous les pouvoirs constitués, (exécutif, législatif, judiciaire) de respecter les dispositions de la Constitution et de les appliquer , a-t-il indiqué. Puis d'ajouter qu'il appartient à ceux qui considèrent que certaines dispositions inférieures ne sont pas conformes à la loi fondamentale, d'emprunter les voies ouvertes par la Constitution pour obtenir un redressement. Pour que, au sein de l'Etat, la Constitution demeure l'acte suprême auquel nous sommes tous soumis , a-t-il fait observer. ... suite de l'article sur L'Inter