vendredi 30 mars 2018 par Pôle Afrique

Dans une déclaration dont Pôleafrique.info a reçu copie, l'ONG Actions pour la Protection des Droits de l'Homme (APDH) interpelle le gouvernement ivoirien, la Commission africaine des droits de l'homme et l'Organisation des Nations Unies (ONU) au sujet de la protection des défenseurs des droits de l'homme. L'APDH motive cette interpellation par la persistance de rumeurs de menace à son encontre.

L'ONG Actions pour la Protection des Droits de l'Homme (APDH) défraie la chronique politique depuis l'affaire de la reforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI). C'est cette organisation de la société civile qui a saisi la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des peuples (CADHP) dont l'arrêt fait débat entre l'opposition et le pouvoir en Côte d'Ivoire.

L'APDH note que la persistance de ses rumeurs fait peser non seulement le spectre de la crainte mais aussi des menaces graves sur la sécurité de ses dirigeants. Par conséquent, ces informations ne laissent pas la direction de l'APDH indifférente , mentionne la déclaration signée par Koné Nontihes, la 1ere Vice ?Présidente.

Aussi, l'organisation demande-t-elle aux autorités ivoiriennes, De garantir l'intégrité physique et psychologique de ses responsables, de tous ses membres, et de tous les défenseurs des droits de l'homme ?uvrant en Côte d'Ivoire ; De prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des défenseurs des droits de l'homme en Côte d'Ivoire conformément à la loi n° 2014-388 du 20 Juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des droits de l'Homme et au décret n°2017-121 du 22 février 2017 portant modalité d'application de la loi précitée et d'assurer la sécurité de ses membres et de son siège afin de poursuivre en toute quiétude sa mission de promotion, de protection et de défense des droits de l'homme . ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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