samedi 31 mars 2018 par LInfodrome

On est à l'heure des grands déballages dans le procès du putsch manqué qui a cours en ce moment au Burkina Faso. Avant les véritables débats de fonds qui s'annoncent dans les jours et semaines à venir, la lecture des auditions préliminaires des mis en cause révèle gravement une main de hautes autorités ivoiriennes derrière ce coup foirée menée par des éléments du défunt Régiment de sécurité présidentielle (Rsp). Des hommes restés fidèles au président déchu, Blaise Compaoré, exilé en Côte d'Ivoire.

Dans le document de 196 pages que le bureau de l'instruction a rendu public, en attendant d'engager les rixes verbales entre Accusation et Défense, le Gal Gilbert Diendéré, ex-chef d'Etat-major particulier de Compaoré et patron du Rsp, fait de graves aveux sur sa collision avec des dirigeants ivoiriens. Il s'agit du président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, dont le nom est cité dans l'affaire des écoutes téléphoniques, mais aussi d'un très proche collaborateur du président ivoirien, Alassane Ouattara, en l'occurrence son chef d'Etat-major particulier, le Gal Vagondo Diomandé. Les commanditaires du putsch étaient le noyau dur ... suite de l'article sur LInfodrome