mardi 3 avril 2018 par LInfodrome

On va de révélations en révélations sur la mort subite, dans la nuit de vendredi 30 au samedi 31 mars dernier, de Dézy Champion à Bingerville. Un témoin de la scène, dans l'ancienne capitale de la Côte d'Ivoire, a permis à linfodrome.ci de revenir sur tous les détails, heure par heure, de l'évacuation jusqu'au décès de l'artiste et pasteur, adulé par les mélomanes ivoiriens.

Primo, a confié notre source, Dézy champion n'habitait plus à Bingerville. Mais l'artiste se serait rendu dans cette banlieue d'Abidjan pour voir un ami. D'aucune parlerait même d'un homme politique, qui aurait des ambitions pour la cité.

Mais, comment est survenu son décès. Notre témoin en sait peu. Mais, l'homme, un travailleur de l'hôpital général de Bingerville retient une chose. Ceux qui sont venus avec lui (Dézy Champion) à l'Hôpital général de Bingerville sont rentrés dans cet établissement aux environs de 00h37 avec le corps de l'artiste déjà décédé . Selon ce témoin, le garçon de salle qui les a accueillis, a jeté un coup d'?il dans la voiture et est allé chercher l'infirmier de garde pour venir faire le constat avant toute initiative. Mais, le temps pour lui d'aller trouver l'agent de santé et de revenir sur les lieux, les accompagnateurs du patient l'avaient déjà descendu de la voiture. Ils l'ont mis dans un fauteuil roulant et l'ont roulé jusqu'au hall des urgences. A 00h38, l'infirmier de garde constate le décès du patient et demande à ses amis de l'amener à la morgue. Mais, les accompagnateurs de l'artiste décident autrement. Ils préfèrent aller chercher la police pour l'en informer. Pour quel motif ? L'infirmier n'y voit aucun inconvénient et se soumet à la procédure. La police, alertée, est arrivée, selon notre interlocuteur, à 1h du matin. Les agents de sécurité, voyant que c'est l'artiste Dézy Champion, prennent peur et appellent leur hiérarchie, notamment le commissaire pour prendre des consignes. Celle-ci, une dame, joint le directeur de l'hôpital. Celui-ci-joint aussitôt le médecin d'astreinte pour lui intimer d'arriver rapidement sur les lieux.

En effet, explique notre source, ce sont deux infirmiers qui assurent la garde chaque soir dans l'établissement de santé. Ils sont chapeautés par un médecin d'astreinte, qui est joint systématiquement toutefois qu'il y a un cas d'urgence qui nécessite sa présence. C'est ce dernier qui, joint par son directeur, se précipite à l'hôpital il arrive précisément à 2h30. Bien avant, il trouve sur les lieux, les s?urs et des membres de la famille de l'artiste déjà alertés, certainement par les accompagnateurs du défunt. C'est à 2h47, l'heure figurant sur sa fiche de constat, qu'il effectue délivre effectivement ce document pour attester du décès de l'artiste. C'est l'heure précise du constat du médecin, mais pas l'heure à laquelle il était mort .

Peu après, les agents de la police de Bingerville font appel à la police scientifique qui prend les choses en main vers 3h du matin. A ces derniers, le médecin leur signifie que le patient est arrivé mort à l'hôpital. Les investigateurs prennent des photos de la dépouille de l'artiste, puis poursuivent leurs enquêtes sur les lieux où ses accompagnateurs ont indiqué que la voiture du défunt s'était embourbée. Il s'agit plus précisément du quartier Sicogi II de Bingerville. ... suite de l'article sur LInfodrome