mardi 3 avril 2018 par Pôle Afrique

Le 9 juin 2017, un groupe de députés ivoiriens conduits par Alain Lobognon de Fresco, présentent à l'opinion une charte de l'alliance dite du 03 avril. Cette charte insiste sur le pardon et la réconciliation conformément au discours de rentrée parlementaire du 3 avril 2017 tenu par Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale. Un an après le discours de Soro, quel est le bilan à mi-parcours de l'Alliance du 03 avril ?

Nous nous engageons à soutenir toutes les mesures constitutionnelles, présidentielles et parlementaires ayant pour objet la reconnaissance par l?Etat de Côte d?Ivoire des souffrances subies par les victimes, la présentation officielle du Pardon, la réparation nationale, l?élargissement des détenus et le retour des exilés dans leur pays , annonce en juillet 2017, Alain Lobognon, député de Fresco, localité du Sud-Ouest ivoirien. Il formule cette profession de foi pour justifier la naissance, un mois plutôt, de l'Alliance du 3 avril en référence au discours de Soro Guillaume, président de l'Assemblée nationale. Ce discours, rappelons-le annonçait la session de 2017 sous le socle de la réconciliation en Côte d'Ivoire.

Un an après le discours de Guillaume Soro, pôleafrique.info a interrogé ce 3 avril 2018 Alain Lobognon, leader de l'Alliance.

Je suis toujours dans la dynamique du pardon et de la réconciliation. En tant que député de la nation, je fais mes propositions. Il appartient au parlement de valider. Pour l'instant le parlement n'a pas encore inscrit la loi d'amnistie à l'ordre du jour. Cela ne nous empêche pas de continuer nos consultations , indique le député de Fresco. De consultations, il précise avoir rencontré plusieurs structures, des opposants, des chefs traditionnels, des associations de victimes, des religieux et même des ambassadeurs. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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