Guillaume Soro le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire a procédé ce mardi 3 avril à l'ouverture de la session ordinaire 2018 de cette institution qui se tient autour du thème Bâtir une nation forte, prospère et solidaire par le pardon et la réconciliation . Il a à cette occasion regretté que son appel au pardon et à la réconciliation lancé il y a un an, ait été mal apprécié.

Je vous invite à un exercice qui me semble d'intérêt. Celui de dresser brièvement le bilan de l'année écoulée en ce qui concerne la thématique sous laquelle nous l'avions placée, qui vous vous en souviendrez, était le pardon et la réconciliation. Faut-il le rappeler, l'année dernière, nous avions un thème auquel nous avons essayé pendant toute une année de sensibiliser nos concitoyens. Hélas, certains de nos compatriotes y ont vu un appel opportuniste nourri d'arrières pensées politiciennes. D'autres nous ont habillé du mentaux de donneurs de leçons et tourner en dérision certaines de nos actions allant dans le sens de la promotion du pardon et de la réconciliation , déplore Guillaume Soro.

A en croire le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire pourtant, son action était sans intentions cachées. Notre initiative rassurez-vous, n'avait nullement la prétention de solder un contentieux vieux de plusieurs décennies , rassure-t-il avant de réitérer sa volonté immarcescible de continuer ce combat pour le pardon et la réconciliation. Voie qui nous conduira à la construction d'une véritable nation ivoirienne .

Pour Guillaume Soro, construire la nation ivoirienne comme c'est le cas dans l'ensemble des Etats africains, nécessite des efforts dans le sens de la réconciliation. (..) comment pourrons-nous, nous ivoiriens participer à ces dessins au niveau régional et au niveau continental, comment pourrons-nous contribuer à cette construction africaine à l'image de d'autres pays qui sont très en avance sur le sujet, comment pourrons-nous participer à cette compétition de plus en plus accrue entre les continents si nous ne sommes pas déjà réconciliés entre nous-mêmes, si nombre d'entre nous, ivoiriens du nord du sud de l'Est de l'Ouest du centre n'acceptons toujours pas de se pardonner, de se réconcilier et de vivre ensemble ? , s'interroge-t-il. ... suite de l'article sur Pôle Afrique